Snake Eyes: 13 minutes d’ouverture en plan-séquence et l’ombre d’un assassinat baptisé Charles Kirkland qui nourrit les théories du complot
Snake Eyes s’ouvre sur une séquence de 13 minutes sans coupure autour du ring, une démonstration de virtuosité qui annonce le ton du film. Nicolas Cage incarne un policier corrompu qui enquête sur l’assassinat qui survient lors d’un combat de boxe à Atlantic City. Le meurtre met en jeu un personnage nommé Charles Kirkland — ni Charlie Kirk, ni Charlie Kirkland, mais Charles Kirkland — et ce détail a alimenté des théories du complot chez les spectateurs sur les réseaux sociaux.
In This Article:
- L’héritage et le style: De Palma, Hitchcock et le cinéma que l’on croit moderne
- Une théorie du complot autour d’un meurtre fictif: ce que montre vraiment Snake Eyes
- Des séquences qui brillent — et une intrigue qui se disperse
- Conclusion: ce que Snake Eyes nous apprend sur le cinéma de De Palma et les théories
L’héritage et le style: De Palma, Hitchcock et le cinéma que l’on croit moderne
Ce qui rend Snake Eyes singulier, c’est son ancrage profond dans une sensibilité rétro et son solide hommage à Hitchcock. Même lorsqu’il réalise des thrillers à gros budget avec de grandes vedettes, De Palma reste attaché à un langage visuel héritier du maître anglais. Dans cette période post-Mission: Impossible, ses films — Snake Eyes, Mission to Mars et The Black Dahlia — regorgent de séquences spectaculaires qui valent le coup d’œil, mais l’ensemble peut s’égarer et manquer de la discipline qui faisait la force de Carlito’s Way.
Une théorie du complot autour d’un meurtre fictif: ce que montre vraiment Snake Eyes
Pour les théoriciens du complot, le cœur de l’affaire est l’assassinat de Charles Kirkland — un personnage fictif qui, dans le film, n’est ni secrétaire d’État ni une figure publique. L’idée que Snake Eyes « prédit » des concepts sociaux plus vastes est évoquée par quelques parallèles, mais le film n’excelle pas dans ce registre. D’autres films de l’été 1998, tels The Truman Show (sur la surveillance et la réalité), You’ve Got Mail (DMs) et The Siege (le terrorisme contre les citoyens) proposent des réflexions plus marquées sur la société. Snake Eyes est disponible sur Paramount+.
Des séquences qui brillent — et une intrigue qui se disperse
Le vrai moteur du film réside dans ses séquences, en particulier l’ouverture et le plan-séquence. Ce moment d’ouverture de 13 minutes est une démonstration de maîtrise qu’on peut considérer comme le meilleur travail de De Palma. Le reste du long-métrage, bien que solide, s’éparpille parfois et manque de la discipline des films plus serrés comme Carlito’s Way. On retrouve aussi des éclats dans Snake Eyes, Mission to Mars et The Black Dahlia qui font tenir le visionnage, mais l’ensemble le fait parfois dévier du cap.
Conclusion: ce que Snake Eyes nous apprend sur le cinéma de De Palma et les théories
En fin de compte, Snake Eyes nous apprend à aimer le travail de De Palma pour ses éclats et ses faiblesses. Si certains cherchent des indices de complot autour de l’assassinat de Charles Kirkland, il vaut mieux aussi prêter attention à la virtuosité des séquences d’ouverture et à la manière dont le film tient ses promesses par quelques moments d’audace. Pour ceux qui veulent explorer des théories ambitieuses, Mission to Mars offre des hypothèses fascinantes sur l’évolution humaine et la vie sur Mars. Le film est disponible sur Paramount+ et sur d’autres services VOD; Essential à 7,99 $/mois, Premium à 12,99 $/mois; essai gratuit de 7 jours. Vos impressions comptent — partagez vos réflexions dans les commentaires.