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Quand l’alcool franchit les frontières: des boissons extrêmes qui défient le bon sens

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Des boissons qui dépassent l’imagination existent à travers le monde: Tezhi Sanbian Jiu, une liqueur de riz à 30 % infusée sur les pénis de phoque, de cerf et de chien cantonnais; du vin de souris en Corée et dans le sud de la Chine; un soju épaissi par le liquide des yeux de thon; et même des bières et gins élaborés à partir d’ingrédients inattendus. Ces formulations, présentées comme des remèdes ou des remèdes censés rehausser la virilité, révèlent une quête humaine pour le frisson, le pouvoir et la curiosité, même au prix de l’éthique ou de la sécurité.

Quand l’alcool franchit les frontières: des boissons extrêmes qui défient le bon sens

Tezhi Sanbian Jiu: le liqueur des trois pénis

En Chine, on parle de Tezhi Sanbian Jiu — une boisson de riz à 30 % d’alcool macérée avec les pénis de phoque, de cerf et d’un chien cantonnais. Cette préparation s’inscrit dans certaines traditions de médecine chinoise, où les organes animaux sont censés conférer force et vitalité. Dans les grandes villes comme Shanghai, on peut trouver des bouteilles dans les supermarchés. Les partisans soutiennent que ces ingrédients renforcent la puissance masculine et l’endurance; les sceptiques dénoncent surtout le caractère éthique et sanitaire.

Tezhi Sanbian Jiu: le liqueur des trois pénis

Vin de souris: un élixir médical ou un mythe culinaire?

En Corée et dans le sud de la Chine, certaines recettes prévoient du vin de riz infusé avec des souriceaux de moins de 72 heures, dont les yeux doivent encore être fermés. Les souris macèrent dans le vin pendant 12 à 14 mois. On lui prête des vertus pour l’asthme et les maladies du foie, et on le décrit comme un « tonique pour la santé ». Son goût est décrit comme robuste, parfois comparé à du carburant, mais ces boissons traversent les siècles comme des curiosités culturelles.

Vin de souris: un élixir médical ou un mythe culinaire?

Autres extrêmes: larmes de thon, whiskey de serpent et plus encore

Le soju, boisson nationale de la Corée, se décline même en variantes extrêmes dans des lieux de fruits de mer: un shot mélangeant le soju avec le liquide des yeux de thon, qui donne une consistance gelifiée et est parfois servi dans une théière; on prétend que c’est riche en vitamine E, mais l’odeur et la texture surprennent. En Thaïlande, le whiskey au serpent est une autre curiosité: on y infuse un serpent (souvent un cobra) et l’alcool neutralise le venin. Ce breuvage est présenté comme aphrodisiaque et utile pour les douleurs; il offre un goût piquant rappelant le soja, le gingembre et le galanga. Plus loin, des expériences comme Anty gin (à base d’ants) et l’Australian Green Ant Gin apportent des notes d’agrumes et de coriandre; le premier est élaboré par Nordic Food Lab et Cambridge Distillery, l’autre par Something Wild Beverage Company et a remporté une médaille d’or. Enfin, le Ttongsul coréen, fermenté à partir des fèces d’enfants de 4 à 7 ans, est à 9 % d’alcool et est censé soigner douleurs et fractures — certains y ajoutent des os de chats pour renforcer l’effet. L’alcool doit être parfaitement fermenté; mal fermenté, il peut être dangereux.

Autres extrêmes: larmes de thon, whiskey de serpent et plus encore

Ce que révèle ce goût pour l’extrême

Ces boissons montrent une soif mondiale d’expérimentation et de récit autour de l’alcool, mêlant tradition et imagination humaine. Elles interrogeant aussi les limites de l’éthique, la sécurité et le bien-être animal. Pour ceux qui veulent en savoir plus ou suivre les découvertes insolites, il existe un canal Telegram dédié aux curiosités liées à l’alcool et à d’autres sujets — une porte d’entrée vers un univers qui défie les normes.

Ce que révèle ce goût pour l’extrême