Pour sauver son fils, elle doit lever 1,5 million de livres — et l’opération n’est pas possible au Royaume‑Uni
Jasmin Roberts, 24 ans, de Wrexham, apprend que son fils Ollie, âgé d’un an, souffre d’un défaut cardiaque congénital complexe. Les médecins lui ont dit qu’il aurait la chance de vivre jusqu’à deux ans sans une chirurgie spécialisée. Le NHS explique que les hôpitaux britanniques n’ont pas l’expertise nécessaire et qu’Ollie serait orienté vers les soins palliatifs sans intervention adaptée. L’opération salvatrice serait possible seulement à l’étranger, à Stanford Medicine Children’s Health en Californie, mais le coût total s’élèverait à environ 1,5 million de livres. Pour offrir à Ollie une chance de vie, Jasmin lance une levée de fonds et fait tout pour réunir cette somme — allant jusqu’à vendre sa maison et revenir vivre chez sa mère pour réduire les dépenses.
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Le diagnostic et le tournant mortel
À deux semaines, Ollie est envoyé pour dépistage d’un ictère prolongé car il était « un peu trop jaune ». À l’hôpital Wrexham Maelor, sa saturation en oxygène est mesurée à 85 %. On découvre ensuite que Ollie souffre d’un mal grave: une « pulmonary atresia with ventricular septal defect and major aortopulmonary collateral arteries (PA-VSD MAPCAs) », des artères pulmonaires trop petites qui entravent le flux sanguin vers les poumons. Aujourd’hui, Ollie voit son taux d’oxygène osciller entre 65 et 70 %; des niveaux qui rendent son quotidien fragile et dépendant des soins.
Des obstacles dans le NHS et une lutte émotionnelle
Les premières conclusions penchent sur une septicémie, mais l’échographie révèle ensuite un problème cardiaque. Ollie est transféré en unité de soins intensifs pédiatriques et est traité pour une septicémie, le prive de lait, ce qui est décrit par Jasmin comme une torture nocturne. L’équipe médicale explique ce qu’est le VSD et ses implications: un trou entre les ventricules peut laisser le sang mal oxygéné circuler dans le corps. Des trois hôpitaux britanniques sollicités, tous ont dit qu’ils ne pouvaient pas opérer pour agrandir les artères d’Ollie en raison de la complexité de son cas."
L’espoir américain et le plan Stanford
Le chirurgien qui a « pionnier » la reconstruction des artères pulmonaires peut opérer Ollie à Stanford Medicine Children’s Health en Californie — à condition que Jasmin réunisse les fonds nécessaires. Pour financer l’opération, Jasmin organise une collecte Go Fund Me. Les médecins ont aussi réévalué l’objectif: initialement, le plan était de £3 millions pour une intervention à l’étranger; après de nouvelles discussions, Alder Hey Children’s Hospital pourrait réaliser la seconde étape ici au Royaume‑Uni, abaissant l’objectif à £1,5 million. La collecte a déjà dépassé £40 000. Jasmin a vendu sa maison et est retournée vivre chez sa mère à Wrexham pour contribuer au financement.
Un horizon incertain, mais une force inébranlable
Six à neuf mois après l’agrandissement des artères, Ollie serait prêt pour une « réparation complète » qui lui permettrait de mener une vie normale. Le parcours prévoit une étape 1 aux États‑Unis puis une éventuelle étape 2 au Royaume‑Uni. Jasmin raconte: « Il est mon absolu monde. Il est collé à moi tout le temps; si vous le rencontriez, vous ne penseriez pas au prognosis qu’il porte. » Sa voix est une promesse d’espoir malgré l’incertitude. Le GoFundMe a franchi plus de 40 000 £; Stanford Medicine Children’s Health n’a pas commenté et NHS England n’a pas répondu à nos demandes. C’est une histoire de courage familial et d’accès aux soins vitaux — et une société qui est mise au défi de soutenir ceux qui en ont le plus besoin.