Pointage d’un laser sur Marine One : près de la Maison-Blanche, un homme risque jusqu’à cinq ans de prison
Un homme près de la Maison-Blanche a été arrêté samedi soir après avoir pointé un laser sur Marine One, l’hélicoptère du président, qui passait au‑dessus. Viser un aéronef est déjà une mauvaise idée et illégal, mais viser Marine One avec le président à bord porte l’infraction à un niveau inédit. Selon l’Associated Press, plus de 13 000 pointeurs laser ont frappé des aéronefs en 2023 et près du même chiffre en 2024.
Le déroulé exact: un homme, un laser, Marine One, et l’arrestation
Un agent du Secret Service, chargé de sécuriser l’intersection de la 17e rue et de l’avenue Constitution NW en prévision du départ de Trump, a observé Winkler — torse nu et parlant fort à voix basse. L’agent a braqué sa lampe torche sur Winkler, qui a renvoyé un pointeur laser rouge dans le visage de l’officier, le désorientant brièvement. À ce moment‑là, Marine One est passé directement au‑dessus; l’officier a alors vu Winkler pointer le laser sur l’hélicoptère. Winkler a été maîtrisé et le pointeur saisi.
Conséquences légales et leçons à retenir
Pointer un laser sur un aéronef est un délit fédéral, passible d’une amende pouvant atteindre 32 646 dollars par violation et/ou d’une peine pouvant aller jusqu’à cinq ans de prison. Bien que Winkler présente des excuses répétées, il ne semble pas avoir une intention malveillante envers Trump et il n’est pas poursuivi pour une tentative de meurtre ou de mise en danger. Le récit rappelle aussi que les pointeurs laser restent dangereux pour les pilotes: plus de 13 000 signalements en 2023 et une tendance similaire en 2024. En outre, il est possible de retracer facilement leur source pour appréhender les auteurs, et les lasers peuvent être détournés pour des spectacles lumineux — ou pour divertir des chats — mais cela ne doit jamais viser un aéronef.