Mei-shan: le miracle porcin chinois qui fabrique une biomasse phénoménale — une truie capable de mettre bas 20 porcelets en une seule portée (et jusqu'à 28 dans certains cas).
Mei-shan n'est pas une cochonne ordinaire: c'est un miracle d'élevage. Derrière sa peau plissée et ses rides profondes se cache une truie qui transforme une ferme en véritable usine à viande. Elle peut mettre bas 20 porcelets en une seule portée, et il existe des cas où 28 petits voient le jour. Deux fois par an, elle peut devenir mère, alimentant ce qui ressemble à une mini-fabrique biologique.
In This Article:
- Origine et prestige: des millénaires d'élevage et une popularité qui traverse l'Asie
- Fertilité folle et bioreacteur biologique: petites dimensions, prodige prodigieux
- Rigueur du mode de vie: faim compacte, énergie économique et immunité blindée
- Pourquoi le Mei-shan reste rare en Occident et ce que cela révèle
Origine et prestige: des millénaires d'élevage et une popularité qui traverse l'Asie
Les Chinois élèvent des cochons depuis plus de 5000 ans. Mei-shan est l'une des premières créations issues de cet art sélectif et elle est devenue un symbole de l'expertise locale. Cette race est si parfaite qu'elle est adorée à travers l'Asie et continue de façonner les standards gastronomiques de la région.
Fertilité folle et bioreacteur biologique: petites dimensions, prodige prodigieux
Physiquement, les truies Mei-shan mesurent jusqu'à 0,5 m au garrot et pèsent jusqu'à 200 kg. Mais leur fertilité compense largement leur apparence modeste: une truie peut engendrer une portée complète de porcelets en un an. Une truie Mei-shan peut avoir 8 à 12 paires de mamelles, soit presque le double de ce qu'ont les porcs ordinaires (7). Les porcelets atteignent la maturité sexuelle dès 3 mois et les truies peuvent devenir mères deux fois par an.
Rigueur du mode de vie: faim compacte, énergie économique et immunité blindée
En termes d'élevage, Mei-shan se montrent étonnamment déterminés à rester simples: peu de nourriture suffit et elles consomment 40% de nourriture en moins que d'autres races pour le même poids. Espace restreint et clôtures hautes ne les dérangent pas: si elles ne mangent pas, elles dorment; si elles dorment, elles mangent. Et malgré peu d'activité, leur système immunitaire est extrêmement robuste face aux maladies communes de l'élevage.
Pourquoi le Mei-shan reste rare en Occident et ce que cela révèle
Le goût asiatique privilégie le porc marbré et les abats, ce qui rend Mei-shan particulièrement prisé en Chine et en Asie. En Europe, on valorise avant tout la viande maigre et l’essor des Mei-shan est lent: leur gain moyen quotidien est d’environ 300 g contre 800–1000 g chez les races classiques. Cette différence de préférences explique pourquoi elles restent rares hors d’Asie. Des Américains ont acheté plusieurs dizaines de Mei-shan pour des études en laboratoire. Et pour soutenir notre publication, Le Livre des animaux vous invite à souscrire un abonnement premium de 100 roubles par mois: https://dzen.ru/knigajivotnih?tab=premium