L’influenceuse Juju do Pix défigurée après 21 seringues d’huile minérale et de laxatifs injectées dans les joues
L’influenceuse brésilienne Juliana Oliveira, connue sous le nom de Juju do Pix, va être opérée après avoir affirmé avoir été laissée défigurée à la suite d’injections cosmétiques qui ont mal tourné. Selon The Sun et d’autres sources, elle affirme qu’en 2017, elle a été injectée avec ce qu’elle pensait être un filler à base de silicone — mais il s’est avéré être 21 seringues d’huile minérale et de laxatifs dans les pommettes. Les injections ont été administrées par une clinique illégale sans son consentement, et l’on dit qu’elles l’ont gravement défigurée. Bien que de nombreux fillers dermiques soient approuvés par la FDA, il est crucial que les patients sachent exactement ce qui leur est injecté et par quel médecin certifié.
In This Article:
- En 2017, elle croit recevoir un filler à base de silicone mais il s’avère être 21 seringues d’huile minérale et de laxatifs injectées dans ses joues
- Des risques graves identifiés par Harvard Health
- Une chirurgie reconstructive sous le bistouri et des détails du processus
- Le contexte plus large des injections contrefaites et leurs dangers
- Affaire de contrefaçon et arrestation à New York
En 2017, elle croit recevoir un filler à base de silicone mais il s’avère être 21 seringues d’huile minérale et de laxatifs injectées dans ses joues
Oliveira affirme qu’en 2017, elle a été injectée avec ce qu’elle pensait être un filler à base de silicone — mais il s’est avéré être 21 seringues d’huile minérale et de laxatifs dans ses joues, rapporte The Sun. Les injections ont été administrées par une clinique illégale sans son consentement, selon le média, et l’opération l’a laissée gravement défigurée.
Des risques graves identifiés par Harvard Health
Selon Harvard Health, injecter des substances étrangères, non stériles dans le visage, comme de l’huile minérale, peut causer de graves problèmes, y compris une embolie qui 'leads to blindness'. Les injections ont laissé Oliveira avec les joues et les paupières enflées, selon ses comptes sur les réseaux sociaux.
Une chirurgie reconstructive sous le bistouri et des détails du processus
La semaine dernière, Oliveira s’est fait opérer par le chirurgien plasticien basé à São Paulo, le Dr Thiago Marra, qui a documenté la chirurgie sur Instagram. Cela a pris plus de quatre heures et sera la première d'une série de nombreuses chirurgies reconstructives pour l'influenceuse, selon le média. Le Dr Marra a partagé quelques photos après l’opération, montrant Oliveira avec de nombreux points de suture sur les joues et la zone du menton. Dans une autre vidéo montrant un 'avant' et un 'après', le médecin aurait concentré une partie de la chirurgie sur son menton. «Clot surgery yesterday was a success,» Dr. Marra wrote in the caption. «Now to follow up with the healing. Are you excited to see the result in 20 days?» Il n’est pas encore clair quand aura lieu sa prochaine chirurgie.
Le contexte plus large des injections contrefaites et leurs dangers
Il semble que Oliveira ne soit pas la seule à avoir vécu une expérience malheureuse avec des injections contrefaites. L’année dernière, des médecins ont sonné l’alarme sur de faux Botox qui menaient des femmes à l’hôpital. En avril 2024, 22 personnes de 11 États ont signalé des réactions nocives après avoir reçu des injections du filler populaire par des prestataires non licenciés ou non formés, selon les Centers for Disease Control and Prevention. Aucune des femmes n’a subi l’intervention dans un cadre médical, décrivant plutôt des injections de Botox dans des spas et à domicile. Les réactions nocives ont été signalées entre le 4 novembre 2023 et le 31 mars 2024, dans des États tels que la Californie, le Colorado, la Floride, l’Illinois, le Kentucky, le Nebraska, le New Jersey, le New York, le Tennessee, le Texas et Washington. Outre les injecteurs non formés qui administrent le Botox, le problème va plus loin encore: à l’époque, des professionnels médicaux licenciés étaient aussi visés par des fabricants promouvant des produits contrefaits. L’an dernier, l’esthéticienne new-yorkaise Joey Grant Luther a été arrêtée après que les autorités ont dit qu’il avait commandé du Botox contrefait en Chine, selon ABC7 Eyewitness News. De plus, Luther ne détenait pas de licence pour injecter du Botox dans l’État de New York. Son cabinet de Hell's Kitchen s’appelait JGL Aesthetics.
Affaire de contrefaçon et arrestation à New York
La suite du dossier rappelle que la lutte contre les injections non autorisées ne s’arrête pas à Juju do Pix. Des experts tirent la sonnette d’alarme sur le fait que des produits contrefaits circulent et que des professionnels sous licence peuvent être visés. L’arrestation de Luther illustre les risques encourus lorsque des prestations esthétiques sont réalisées sans supervision adéquate et avec des produits douteux.