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Les JO 2028 pourraient interdire toutes les athlètes transgenres et la bataille sur les athlètes DSD continue de faire rage

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Une interdiction générale des femmes transgenres dans tous les sports pour les JO de Los Angeles 2028 est fortement attendue, mais il demeure incertain s’il y aura des obstacles pour les athlètes présentant des différences de développement sexuel (DSD) après la fureur qui a entouré Paris 2024. Sous les règles actuelles, chaque sport peut décider si les femmes transgenres peuvent concourir lorsque leur taux de testostérone demeure sous un seuil désigné. Le Comité international olympique, sous sa nouvelle présidente Kirsty Coventry, est en discussion sur une révision radicale qui imposerait une interdiction générale pour les Jeux de Los Angeles.

Les JO 2028 pourraient interdire toutes les athlètes transgenres et la bataille sur les athlètes DSD continue de faire rage

Direction générale et calendrier potentiel

Une interdiction générale des femmes transgenres est en voie de devenir la norme pour les Jeux de Los Angeles 2028; la question des athlètes avec des DSD reste en suspens après le tumulte autour de Paris 2024. Sous les règles actuelles, chaque sport est autorisé à décider si les femmes transgenres peuvent concourir lorsque leur taux de testostérone est inférieur à un seuil prédéfini. Mais le CIO, sous Kirsty Coventry, envisage une politique radicale qui imposerait une interdiction générale pour les Jeux de Los Angeles. Cela éviterait le genre de scénario qui a vu Laurel Hubbard concourir en haltérophilie aux Jeux de Tokyo en 2021; Hubbard a effectué sa transition en 2012. Des sources olympiques ont confirmé que cette mesure est bien « direction de voyage », mais il est très improbable qu’elle entre en vigueur avant les Jeux d’hiver en Italie le mois prochain. Une rumeur avait évoqué une annonce en février, mais des initiés estiment qu’il faudrait entre six mois et une année pour l’approuver et la faire valider.

Direction générale et calendrier potentiel

Une étape clé pour Coventry et la protection de la catégorie féminine

Cette évolution serait vue comme une étape clé accomplie par Coventry, qui a milité pour la protection de la catégorie féminine sur sa voix jusqu’à sa victoire à la présidence de l’instance plus tôt cette année. Alors que les efforts pour sauvegarder la catégorie féminine se heurtent à des positions opposées, le sujet demeure au cœur des débats. Il serait aussi vu que cela éviterait tout point de friction embarrassant avec Donald Trump dans l’approche des JO de Los Angeles – en février, le président américain a signé un ordre exécutif visant à empêcher les femmes transgenres de concourir dans le sport féminin. Le CIO a insisté sur l’importance de ces discussions tout en reconnaissant qu’aucune décision n’a été prise.

Une étape clé pour Coventry et la protection de la catégorie féminine

Le cas Imane Khelif et la controverse de Paris 2024

La question de la distinction entre les athlètes transgenres et celles atteintes de DSD était au cœur des débats. Il est entendu qu’une révision autour des athlètes DSD est probable à long terme, mais elle fait face à une opposition interne, selon Daily Mail Sport.

Le cas Imane Khelif et la controverse de Paris 2024

Présentations, science et incertitudes

Autre volet, une présentation a été faite par le directeur de la santé, de la médecine et des sciences de l’IOC, le Dr Jane Thornton, aux membres à Lausanne la semaine dernière, qui comprenait une revue fondée sur la science autour des questions trans et DSD. L’IOC a nié qu’une décision ait été prise sur l’un ou l’autre front et il est entendu qu’il n’y a pas encore eu de présentation au comité exécutif, qui se réunit à nouveau en décembre. « Soutenez-vous l’interdiction ? » Une déclaration de l’IOC à Daily Mail Sport indiquait : « Une mise à jour a été donnée par le directeur de la santé, de la médecine et des sciences de l’IOC aux membres de l’IOC la semaine dernière lors des réunions des commissions de l’IOC. Le groupe de travail poursuit ses discussions sur ce sujet et aucune décision n’a encore été prise. » Parmi les points mis en évidence dans cette présentation figurait la distinction entre les athlètes transgenres et DSD chez ceux qui ont des chromosomes mâles mais ont été élevés comme des femmes. Sur ce dernier point, qui a nourri une immense controverse lors de Paris 2024, l’avenir du paysage est moins clair.

Présentations, science et incertitudes

Contexte scientifique, politique et enjeux futurs

Il est envisagé qu’un changement de règle autour des athlètes DSD soit probable à long terme, mais il fait face à une opposition interne. Cet aspect du débat a provoqué la colère à Paris l’an dernier lorsque l’Algérienne Imane Khelif et Lin Yu-ting de Taïwan ont remporté l’or en boxe après avoir été disqualifiées des Championnats du monde en 2023 pour des tests d’éligibilité sexuelle jugés fiables. Le comité exécutif du CIO, qui incluait Coventry à l’époque, a été fortement critiqué pour les avoir laissés combattre. À l’approche des JO, l’équilibre entre science, politique et équité continue de définir le chemin à suivre.

Contexte scientifique, politique et enjeux futurs