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Les germes cachés dans votre vapoteuse: une étude choquante révèle que les e-cigarettes sont 3 000 fois plus sales qu’un siège de toilette ordinaire

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Une étude indépendante met en lumière des chiffres choquants sur la contamination des embouts des vapoteuses. Les chercheurs démontrent que les e-cigarettes peuvent abriter des microbes jusqu’à 3 000 fois plus que la moyenne d’un siège de toilettes public.

Les germes cachés dans votre vapoteuse: une étude choquante révèle que les e-cigarettes sont 3 000 fois plus sales qu’un siège de toilette ordinaire

Des résultats glaçants: l’embout buccal est le composant le plus contaminé

Des expériences en laboratoire suggèrent que l’environnement chaud et humide d’un embout buccal de vapoteuse peut rapidement devenir un terrain propice au développement de bactéries et de champignons si l’appareil n’est pas nettoyé régulièrement. Reynold Mpofu, microbiologiste chez BioLabTests, laboratoire indépendant basé à Coventry, a déclaré «every touch and puff» of a vape adds up. «This evidence highlights the critical importance of regular cleaning and exceptional hygiene for vape devices,» he said. La vaping a émergé comme une alternative privilégiée au tabac traditionnel – avec environ 5,4 millions de personnes au Royaume‑Uni qui les utilisent régulièrement. Les expériences ont montré que, dès le troisième jour, on trouvait environ 150 000 unités formant des colonies (CFU) de champignons et de bactéries sur l’embout buccal du vapoteur. Cette figure alarmante représente jusqu’à 3 000 fois plus que les bactéries trouvées sur un siège de toilette public typique (environ 50 CFU par pouce carré, soit environ 7,8 CFU par cm²).

Des résultats glaçants: l’embout buccal est le composant le plus contaminé

Les microbes venus des mains et de l’environnement

Beaucoup des micro-organismes trouvés sur la vape se trouvent communément sur la peau humaine ou dans l’environnement, ce qui suggère un transfert depuis des mains ou des surfaces non lavées. Exemples incluent Bacillus, une bactérie couramment présente dans la poussière et l’air; Staphylococcus sur la peau humaine; et E. coli, la bactérie fécale courante dans les toilettes publiques qui peut causer des maladies chez l’humain. Les chercheurs pensent même que des biofilms – des couches visqueuses composées d’une communauté de microbes – se forment sur nos vapes. «Much like phones, vapes are frequently handled and placed on a variety of surfaces, allowing germs, oils, and dirt from hands, pockets and various environments to latch on the device,» a déclaré Mpofu. «The findings confirmed the presence of bacteria, including E. coli and Enterococcus, on the vape body, likely arising from inadequate hand hygiene or the transfer of microorganisms from bathroom environments or other contaminated surfaces. Paired with routine contact with faces, mouths, toilets, door handles, other people and even floors, this provides the perfect opportunity for microbes to transfer to the vape.» Les experts conseillent au grand public d’essuyer régulièrement leurs vapes avec les mêmes produits que l’on utiliserait pour essuyer nos téléphones: «We recommend wiping down both the mouthpiece and body every three days with a cloth dampened in antibacterial cleaner or using an alcohol wipe,» a déclaré Markus Lindblad, responsable des affaires légales et externes chez Haypp. «Most advice online recommends once a week; however, our research shows this is far too long between cleans." «For vapes with interchangeable pieces, these should be removed and cleaned individually to ensure no bacteria or residue is left behind."

Les microbes venus des mains et de l’environnement

Contexte sanitaire et usages au Royaume‑Uni et types d’appareils

Au Royaume‑Uni, le nombre de vapoteurs dépasse désormais celui des fumeurs – 5,4 millions contre 4,9 millions, selon une révélation récente. Bien que les e-cigarettes contiennent moins de produits chimiques toxiques que les cigarettes traditionnelles, elles contiennent généralement de la nicotine, une substance addictive. On sait déjà que la nicotine rétrécit les vaisseaux sanguins et, avec le temps, peut augmenter le risque de développer une maladie cardiaque. Les e-cigarettes présentent des risques pour le développement du cerveau des adolescents et peuvent aussi nuire au fœtus, selon l’Organisation mondiale de la Santé. Une cigarette électronique est un dispositif qui permet aux utilisateurs d’inhaler de la nicotine en chauffant une vapeur à partir d’une solution qui contient nicotine, propylène et arômes. Comme il n’y a pas de combustion, il n’y a pas de fumée comme pour une cigarette traditionnelle. Mais, bien qu’elles aient été présentées comme moins risquées que les cigarettes, un nombre croissant d’études montrent des dangers pour la santé. Les e-cigarettes ne produisent pas de goudron ni de monoxyde de carbone, mais la vapeur contient certains produits chimiques nocifs. La nicotine est la substance hautement addictive qui rend difficile d’arrêter de fumer. Près de trois millions de personnes en Grande‑Bretagne utilisent les e‑cigarettes, et plus de neuf millions d’Américains. TYPES: 1. E-cigarette standard: dispositif alimenté par batterie contenant de la nicotine e‑liquide. Il vaporise un liquide à nicotine aromatisé. 2. Juul: Très similaire aux e‑cigarettes ordinaires mais avec un design plus élégant et, aux États‑Unis, une concentration de nicotine plus élevée. Au Royaume‑Uni et dans l’UE limitée à 20 mg/ml. Grâce à ses « nicotine salts », les fabricants affirment qu’un pod délivre la quantité de nicotine équivalente à une boîte de cigarettes. Il est composé d’une e‑cigarette (batterie et contrôle de la température) et d’un pod de liquide qui est inséré à l’extrémité. Le liquide contient nicotine, produits chimiques et arômes. Comme d’autres dispositifs de vapotage, il vaporise le e‑liquide. 3. IQOS de Philip Morris: stylo‑shape, chargé comme un iPod. Vape le tabac. Ce dispositif est connu comme un système « heat not burn », chauffant le tabac mais ne le brûlant pas (à 350 °C comparé à 600 °C pour les cigarettes traditionnelles). La société affirme que cette méthode réduit l’exposition du consommateur aux carcinogènes issus de la combustion du tabac. Grâce à ses ‘nicotine salts’, les fabricants affirment qu’un pod délivre la quantité de nicotine équivalente à une paquet de cigarettes.

Contexte sanitaire et usages au Royaume‑Uni et types d’appareils