Le Parthénon sans échafaudages: vue dégagée pour la première fois en 200 ans
Les cieux s’ouvrent sur l’Acropole: le Parthénon, joyau d’Athènes, se révèle enfin sans échafaudages. Après 20 ans de travaux, la façade occidentale est désormais visible telle qu’elle était à l’époque antique. C’est une étape majeure pour la conservation du site classé au patrimoine mondial de l’UNESCO, qui a attiré environ 4,5 millions de visiteurs en 2024.
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Vue occidentale dégagée: la façade enfin libre de tout échafaudage
L’emplacement optimal pour contempler le Parthénon est le côté occidental: le retrait de l’échafaudage offre une vue directe depuis la rue sur le temple. Cette étape résulte de la campagne de restauration et de maintenance menée par les autorités grecques pour préserver le monument tout en le rendant plus accessible.
Une pause temporaire et une promesse de légèreté
La pause de l’échafaudage sera de courte durée: dans environ un mois, une nouvelle structure plus légère sera installée le long du flanc ouest, conçue pour être plus conforme à la logique du monument, selon le ministre de la Culture, Lina Mendoni. Le démontage et le réaménagement devraient permettre, au début de l’été prochain, de voir le Parthénon vraiment libre.
Le Parthénon: symbole et gestion du flux touristique
Conçu au Ve siècle av. J.-C. pour honorer Athéna, le Parthénon est le cœur de l’Acropole, le site historique le plus visité de Grèce. En 2024, la Grèce a comptabilisé environ 4,5 millions de visiteurs. En 2023, une cap a été imposée pour limiter la surfréquentation: 20 000 personnes par jour. Aujourd’hui, l’accès est géré par des créneaux horaires et un billet général d’environ 35 dollars pendant les mois d’été.
Conservation et avenir: équilibre entre préservation et accès
Le programme d’échafaudages fait partie d’un effort de conservation à long terme pour restaurer et maintenir la façade ouest. La durée des travaux est estimée jusqu’au début de l’été prochain, lorsque l’échafaudage sera retiré et que les visiteurs pourront voir le Parthénon « vraiment libre ». Cette approche illustre le délicat équilibre entre préservation du patrimoine et accès du public.