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La vie entre deux continents: 5 000 miles aller-retour et 10 jours de travail qui paient des mois de factures

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Courtney El Refai, 32 ans, est une mère mariée d’une petite fille. Elle effectue l’un des trajets les plus longs: 5 000 miles aller-retour entre la Suède et la Californie, où elle travaille comme infirmière en réanimation néonatale (NICU) à temps partiel et en per diem. Dans une vidéo publiée devant ses plus de 11 000 abonnés Instagram, elle révèle le revers de ce quotidien, intitulée « La vie pas si glamour de la double vie ». « Tout le monde pense que la vie entre deux pays est le rêve, mais laissez-moi vous dire pourquoi ce n’est pas le cas », affirme-t-elle. Elle décrit aussi, sur TikTok et ailleurs, les bascules: un décalage horaire de neuf heures, un sentiment d’être déconnectée de ses proches, le fait de vivre dans des valises et l’impression de n’être jamais tout à fait chez soi. Elle rejoint ainsi un nombre croissant de professionnels qui vivent une existence de « super-commuting »: des trajets constants, en avion, en train ou en voiture, qui font partie du quotidien. Et même si ce mode de vie a un coût élevé en temps et en argent, certains estiment que les gains l’emportent sur les dépenses.

La vie entre deux continents: 5 000 miles aller-retour et 10 jours de travail qui paient des mois de factures

Le coût humain et financier du supercommuting

Le phénomène du super-commuting concerne des personnes qui voyagent régulièrement entre leur lieu de travail et leur domicile sur de longues distances. Kyle Rice, développeur EMS, dépense plus de 1 500 dollars par mois en frais de déplacement entre New Castle, Delaware, et Manhattan, tout en gagnant un salaire à six chiffres. Kaitlin Jay, ancienne coiffeuse de l’Upper West Side, expliquait au Post qu’elle parcourt régulièrement 600 miles entre NYC et Charlotte, en Caroline du Nord — des trajets qui coûtent autour de 1 000 dollars par mois en vols, transports, nourriture et loyer. Pour ces professionnels, l’argent peut être le principal moteur: voyager pour travailler et gagner des revenus élevés peut se révéler rentable, malgré l’effort et la logistique.

Le coût humain et financier du supercommuting

Le coût financier direct pour El Refai et la double fiscalité

Pour El Refai, le coût direct d’un aller-retour est d’environ 450 dollars. En décembre, le couple a déménagé en Suède, attiré par un cadre de vie réputé heureux pour élever une famille, selon Business Insider. Leur appartement loué coûte moins de 1 500 euros par mois et ils utilisent les transports publics plutôt que d’avoir une voiture. Pendant ses périodes de travail sur le sol américain, elle loue une chambre pour 50 dollars la nuit auprès d’un collègue. Elle précise qu’elle paie des impôts des deux côtés, mais considère que ce n’est pas un obstacle.

Le coût financier direct pour El Refai et la double fiscalité

Le calcul du pourquoi et le vécu émotionnel

Elle explique que c’est financièrement rentable: « Le salaire dans la Bay Area est très élevé et le coût de la vie en Suède est bien inférieur à celui de la Californie. » Quand elle travaille dix jours d’affilée, cela suffit presque à couvrir quelques mois de factures en Suède. « Imaginez avoir six semaines de congé après avoir travaillé dix jours de suite », dit-elle. « Cela donne l’impression d’être une mère au foyer… et je suis libre de faire ce que je veux ». Elle ajoute que cet équilibre travail‑vie est un avantage que peu de postes 9‑à‑5 peuvent offrir. Elle admet toutefois que ce mode de vie peut paraître extravagant, mais pour elle, il fonctionne.

Le calcul du pourquoi et le vécu émotionnel

Réflexion finale et questions au lecteur

Cette histoire met en lumière les choix difficiles entre sécurité financière, liberté personnelle et ancrage familial dans un monde où les frontières s’estompent. Elle pousse aussi à réfléchir à ce que signifie vraiment « être chez soi » lorsque l’on vit entre deux continents. Et vous, que pensez-vous de ce mode de vie ? Partagez votre avis dans les commentaires.

Réflexion finale et questions au lecteur