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La vérité sur la course IA: l’énergie est la véritable frontière — et la Chine prend une longueur d’avance

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L’intense battage autour de l’IA masque une réalité économique: les data centers propulsent l’économie américaine, représentant plus de 1% du PIB. Selon l’écrivain Adam Livingston, ce n’est pas le codage qui fait la différence, mais l’accès à l’énergie; la Chine domine ici en misant sur le nucléaire. À fin 2025, la Chine compte environ 30 réacteurs en construction, près de la moitié des nouvelles capacités mondiales, et vise 65 GW d’ici la fin de l’année et 200 GW d’ici 2040. Pendant ce temps, les États-Unis peinent avec Vogtle 3 et 4 achevés après des retards; pas de nouveaux grands projets au stade de démarrage.

La vérité sur la course IA: l’énergie est la véritable frontière — et la Chine prend une longueur d’avance

Le duel énergétique: Chine vs États-Unis

Livingston montre que 16 centrales nucléaires sont en construction en Chine selon ses chiffres; la réalité montre environ 30 réacteurs en construction fin 2025. Des objectifs ambitieux suivent: environ 65 GW d’ici la fin de l’année et 200 GW d’ici 2040. Westinghouse annonce l’intention de construire 10 grands réacteurs d’ici 2030; toutefois, les obstacles réglementaires et le scepticisme public ralentissent l’avancée nucléaire américaine, et aucun nouveau grand projet n’est actuellement en phase de démarrage. En parallèle, la Chine adopte une approche plus agressive et centralisée dans sa planification industrielle.

Le duel énergétique: Chine vs États-Unis

L’IA exige énormément d’électricité

Former et faire tourner des modèles avancés comme GPT-4 nécessite des dizaines de mégawatts. La demande d’énergie des data centers américains pourrait plus que doubler d’ici 2035, atteignant jusqu’à 78 GW. La consommation mondiale des data centers a atteint 415 TWh en 2024 et devrait doubler d’ici 2030, avec l’IA qui en augmente la part. Ainsi, les pays qui disposent d’une énergie stable et décarbonée auront un avantage clair dans la course à l’IA.

L’IA exige énormément d’électricité

Des chemins industriels divergents

La Chine suit une politique industrielle directe, ascendante et agressive qui lui permet d’accélérer le nucléaire, tandis que les États-Unis s’appuient davantage sur des mises à niveau, des extensions de licences et une activité guidée par le marché. Le pays mise toutefois sur l’efficacité et des technologies comme les réacteurs modulaires (SMR) et les renouvelables pour compléter sa base. L’avenir dépendra aussi de nouvelles politiques publiques et d’investissements soutenus dans l’énergie et l’IA.

Des chemins industriels divergents

Le verdict n’est pas encore écrit

La croissance nucléaire chinoise est réelle et son lien avec l’infrastructure IA n’est pas un mythe. Pour l’instant, les acteurs américains ne restent pas inactifs: projets, mouvements politiques et investissements se multiplient, mais pas à l’échelle chinoise. L’avantage américain en recherche fondamentale, en conception de puces, en infrastructures cloud et en capital-risque demeure solide. Même si l’énergie devient une contrainte, l’innovation en efficacité et le calcul distribué pourrait réduire l’écart. Les « guerres de l’énergie » pourraient être aussi déterminantes que le logiciel ou les données; l’issue dépendra de facteurs bien au-delà du nombre de réacteurs. Le score évolue, mais la course IA n’est pas terminée.

Le verdict n’est pas encore écrit