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La prochaine métropole se construit hors de la Terre : des bases lunaires et des usines en orbite pourraient devenir la norme

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Imaginez des immeubles entiers érigés sur la Lune ou dans l’espace, pas sur Terre. Des nations et des entreprises privées travaillent déjà pour que l’orbite devienne une véritable usine et que la surface lunaire devienne un immense chantier. Les projets annoncés pour 2025 et au-delà prévoient d’utiliser l’impression 3D et les ressources locales pour construire des structures lunaires majeures dans les décennies à venir. Des partenariats comme NASA et ICON autour du projet Olympus montrent que la Lune pourrait devenir un atelier géant où le régolit est fondu et façonné en éléments simples, par exemple une plateforme d’atterrissage. Cependant, les défis restent importants : impression en vide spatial, résistance des matériaux, protection contre les poussières et les variations extrêmes de température.

La prochaine métropole se construit hors de la Terre : des bases lunaires et des usines en orbite pourraient devenir la norme

Roscosmos et le rêve lunaire : construire sur la Lune d’ici 2040

Selon l’agence TASS, la troisième étape du programme lunaire prévoit le recours à l’impression additive et aux ressources locales pour construire de grands objets sur la Lune. Cette perspective est stratégique : disposer d’une infrastructure lunaire ferait de la Russie un acteur capable, et non pas un simple utilisateur, de l’espace. L’objectif est fixé pour 2040, démontrant que ces idées passent du stade conceptuel à des programmes concrets, malgré les défis techniques.

Roscosmos et le rêve lunaire : construire sur la Lune d’ici 2040

Des partenariats mondiaux pour l'impression 3D et les bases lunaires

Dans le cadre international, la NASA travaille avec ICON sur Olympus : une gigantesque imprimante 3D qui pourrait former des structures à partir du régolit fondu, même pour des éléments simples comme une plateforme d’atterrissage. Une revue publiée par ScienceDirect évalue les défis technologiques clés, notamment l’impression en vide spatial, la résistance des matériaux, et la protection contre les poussières et les variations de température. En Asie, des avancées sont notables : le robot Super Mason combine impression 3D et traitement laser du régolit pour ériger des constructions de base. Des concepts d’usine orbitale (orbitale factory) utilisent des robots pour l’assemblage de satellites, guidés par des jumeaux numériques et l’intelligence artificielle, comme les publications sur arXiv le décrivent. Le rapport Space Technology Trends 2025 affirme que l’impression additive pourrait devenir la clé du réparation, de la modernisation et de la construction directement dans l’espace, réduisant la dépendance vis-à-vis des livraisons depuis la Terre.

Des partenariats mondiaux pour l'impression 3D et les bases lunaires

Des usines dans l’espace : de la théorie à la pratique

Axiom Space et Resonac avancent l’idée de la fabrication de semi-conducteurs dans l’espace, une étape majeure vers une industrie spatiale autonome. Varda Space Industries se spécialise dans des « usines spatiales » dédiées à des procédés pharmaceutiques : au printemps 2025, ils ont effectué plusieurs lancements et retours de satellites qui ont livré des résultats de production en microgravité. Pour la Russie, ce type d’infrastructure n’est pas seulement technique : il s’agit d’un enjeu stratégique, d’être un acteur de droit sur une nouvelle frontière.

Des usines dans l’espace : de la théorie à la pratique