La Chine est totalement obsédée par la copie du Starship de SpaceX
La fusée Falcon 9 de SpaceX a ouvert une nouvelle ère, offrant une plateforme de lancement entièrement réutilisable qui a rapproché l’espace comme jamais auparavant en abaissant fortement les coûts d’envoi de charges utiles — et éventuellement d’astronautes — en orbite. À présent, la société spatiale d’Elon Musk a encore plus à prouver en ce qui concerne son Starship, un duo de lanceurs super lourds et de boosters gigantesques qui est encore profondément en phase de développement. Après plus d’une douzaine d’explosions majeures, la fusée n’a pas encore réussi à décoller et à revenir sur le sol en un seul morceau. Cela n’a pas dissuadé un nombre croissant d’entreprises chinoises de s’approprier sans honte le concept, comme le rapporte Ars Technica. Plus récemment, le média d’État China.com a décrit une société appelée Beijing Leading Rocket Technology qui a nommé son dernier concept de véhicule Xingzhou-1 — ce qui se traduit par Starship-1 ou Starvessel-1. Une image rendue de la fusée ressemble étroitement au design de SpaceX, des proportions globales jusqu’aux volets en treillis destinés à guider le booster Super Heavy et le vaisseau Starship jusqu’au sol. « Très tôt, uniquement des affirmations conceptuelles, visant très ambitieusement le premier vol en 2027 », a tweeté le journaliste Andrew Jones. « Sauvage. » « Plusieurs autres startups chinoises ont également proposé des conceptions qui copient le Starship de SpaceX, depuis Cosmoleap, qui a méticuleusement recréé le concept jusqu’à un rendu d’une fusée du type Super Heavy booster prisé par deux bras ressemblant fortement à des baguettes. » « Une autre firme, appelée Astronstone, a aussi déclaré vouloir recréer le concept, « alignant entièrement son approche technique avec SpaceX d’Elon Musk », bien que sur une échelle plus petite. » « Même une fusée lourde que les responsables spatiaux nationaux chinois avaient montrée il y a un an ressemblait à Starship, depuis une configuration « à deux étages, entièrement réutilisable » jusqu’aux volets aérodynamiques. » « Mais lorsqu’il s’agit de transformer des rendus tape-à-l’œil en réalité, la Chine a encore beaucoup de retard à rattraper en matière de fusées réutilisables dans l’ensemble. » « Preuve en est, plus tôt ce mois-ci, l’entreprise spatiale privée chinoise LandScape a tenté de lancer et d’atterrir son booster Zhuque-3 réutilisable et « Falcon 9-like », mais il a explosé lors de son premier test orbital. » « Même SpaceX elle-même a du mal à transformer son colossal Starship en une plateforme fiable capable d’envoyer jusqu’à 150 tonnes métriques dans l’espace lors d’un seul lancement — ce qui n’est pas vraiment surprenant, compte tenu de l’échelle sans précédent du projet. » « À ce stade, ce que cela signifie pour les petites entreprises chinoises qui cherchent à attirer l’attention des investisseurs pour profiter de l’idée Moonshot de Musk reste incertain, au mieux. »
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Des imitateurs chinois et des projets inspirés par Starship
Pour l’un, même SpaceX a encore beaucoup à prouver avant de pouvoir aider la NASA lors de sa prochaine tentative prévue d’atterrir les premiers astronautes sur la surface lunaire après plus de cinquante ans d’attente. L’agence spatiale est impatiente, et l’administrateur par intérimaire de la NASA, Sean Duffy, a déclaré à Fox News plus tôt cette année qu’elle cherchait des alternatives, soutenant que SpaceX est « en retard sur le calendrier » pour la mission, qui est provisoirement prévue pour 2027. Par ailleurs, les utilisateurs sur le sous-forum SpaceXLounge de Reddit ne sont pas convaincus que la Chine battra SpaceX sur Starship. « Tant qu’ils ne fabriqueront pas un moteur à flux complet fiable et opérationnel, tous ces efforts de copie ne vaudront pas grand-chose », a écrit un utilisateur sur Reddit. « Mais cela aura l’air sympa et explosera parfois avec beaucoup de feux d’artifice ! » « J’aimerais qu’ils imitent notre liberté d’expression comme ils imitent notre technologie », a ajouté un autre utilisateur avec ironie. Plus sur Starship : SpaceX publie des rendus de l’intérieur de son énorme atterrisseur lunaire.
Réalités techniques et perspectives pour Starship et la NASA
Pour preuve, LandScape, une société spatiale privée chinoise, a tenté de lancer et d’atterrir son booster Zhuque-3 réutilisable et Falcon 9-like, mais il a explosé lors de son premier test orbital. Même SpaceX lui-même a du mal à transformer son puissant Starship en une plateforme fiable capable d’envoyer jusqu’à 150 tonnes vers l’espace lors d’un seul lancement — ce qui n’est pas surprenant, compte tenu de l’échelle sans précédent du projet. Et, où cela laisse-t-il les petites sociétés chinoises qui cherchent à attirer l’attention des investisseurs pour profiter de l’idée Moonshot de Musk ? Dans ce contexte, l’agence NASA se montre impatiente, et son administrateur par intérimaire Sean Duffy a déclaré à Fox News plus tôt cette année qu’elle cherchait des alternatives, arguant que SpaceX est « en retard sur le calendrier » pour la mission, qui est provisoirement fixée pour 2027. En attendant, les membres du SpaceXLounge Reddit restent sceptiques quant au fait que la Chine puisse prendre l’avantage sur SpaceX en matière de Starship. « Tant qu’ils ne fabriqueront pas un moteur à flux complet fiable et opérationnel, tous ces efforts de copie ne vaudront pas grand-chose », a écrit un utilisateur. « Mais cela aura l’air sympa et explosera parfois avec beaucoup de feux d’artifice ! » « J’aimerais qu’ils imitent notre liberté d’expression comme ils imitent notre technologie », a ajouté un autre utilisateur, sur un ton ironique. Plus sur Starship : SpaceX publie des rendus de l’intérieur de son énorme atterrisseur lunaire. À propos de l’auteur : Je suis rédacteur en chef adjoint chez Futurism, où je révise et écris sur la NASA et le secteur spatial privé, ainsi que des sujets allant de SETI et l’intelligence artificielle à la politique technologique et médicale.
À propos de l’auteur
Je suis rédacteur en chef adjoint chez Futurism, où je révise et écris sur la NASA et le secteur spatial privé, ainsi que des sujets allant de SETI et l’intelligence artificielle à la politique technologique et médicale.
