Geste hors norme: Liverpool versera les deux années restantes du contrat de Diogo Jota à sa veuve et à ses enfants — Arne Slot parle d'un geste 'pas normal' dans le football
Les propriétaires de Liverpool, Fenway Sports Group, vont payer les deux années restantes du contrat de Diogo Jota à sa veuve, Rute Cardoso, et à leurs trois enfants. Le contrat, estimé à environ 14 millions de livres sur deux ans, équivaut à environ 140 000 livres par semaine. En annonçant cela, l'entraîneur Arne Slot a salué le geste, et a décrit ce qui se passe comme un acte qui, dans le monde du football, peut sembler extraordinaire: « Les propriétaires sont principalement critiqués, comme les entraîneurs, mais la façon dont ils ont géré cette situation en payant à sa femme et à ses enfants tout l'argent du contrat est… Peut-être que les gens pensent que c'est normal, mais ce n'est pas dans le football. » Le drame est survenu le 3 juillet, lorsque Diogo Jota et son frère Andre Silva ont été tués dans un accident de voiture dans le nord de l'Espagne, onze jours après leur mariage. Les réactions n'ont pas tardé: des fleurs, des mémoriaux et des hommages des supporters et des joueurs ont entouré Liverpool, qui porte encore le deuil et rend hommage à son ancien héros.
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La promesse de respecter le contrat: ce que Liverpool assure à la famille de Jota
Slot, dont l’arrivée à Anfield a commencé par un but de Jota, a déclaré que Liverpool honorera l'intégralité du contrat. Les propriétaires et la direction ont confirmé qu'ils prendraient en charge les deux années restantes du contrat, soit un engagement financier important envers la veuve et les trois enfants du joueur. Le chiffre total est estimé à environ 14 millions de livres, et cela alimente un débat sur ce que signifie vraiment « prendre soin » d’un joueur même après sa mort. Après l'annonce, Slot a ajouté qu'il fallait continuer à avancer: « Et puis nous devons nous entraîner à nouveau. Il y a des moments où je me dis: "Que doivent ressentir sa femme et ses enfants maintenant?" » Cela rappelle aussi que le football reste un sport humain, avec des familles et des vies qui dépassent le terrain.
Le drame et les réactions autour du club: le regard des joueurs et des fans
Le 3 juillet, Jota et son frère Andre Silva trouvaient la mort dans un accident en Espagne, laissant Liverpool dans le deuil. Pendant le Ballon d'Or à Paris, les hommages se sont poursuivis: Virgil van Dijk et Alisson Becker étaient visiblement émus en mémoire de leurs coéquipiers, et l'équipe a rendu hommage à Jota et à son frère. Rute Cardoso était présente dans un contexte public: une robe blanche éthérée pour la cérémonie au Théâtre du Châtelet, signant une image de dignité et de pertes partagées par le club et les supporters. Dans le respect de l'hommage, Liverpool a retiré le numéro 20 pour tous les clubs de l'équipe cette saison; les fans chantent encore sa chanson à la 20e minute de chaque match à domicile.
Legacy et mémoire: ce que ce geste dit du football et de la société
Cette démarche de Liverpool pose une question cruciale: peut-on encore parler d’humanité dans un sport professionnel de haut niveau quand un club propose de payer tout le contrat d’un joueur décédé à sa famille? Le geste, qui a été salué par certains comme une preuve de compassion et de responsabilité sociale, est aussi un rappel brutal que les familles restent au cœur du récit, même lorsque le terrain est silencieux et que les tribunes chantent encore. La retraite du maillot No 20 et les hommages répétés rappellent que Jota n’était pas qu’un joueur: il était un homme dont la disparition a réuni une communauté autour de valeurs de sympathie et de mémoire collective.
