Énergie des dieux: les anciens Égyptiens connaissaient-ils l'électricité avant Edison ?
Dans l'obscurité des galeries et des chambres des pyramides, des objets muraux posent une question qui traverse les siècles. L’émission REN TV évoque l’idée que les Égyptiens pourraient avoir connu l’électricité bien avant Edison. Au temple d’Hathor, près du Nil, une image pourrait ressembler à une lampe à décharge ou à une pièce technique destinée à produire de la lumière. Si plausible, cette hypothèse remettrait en cause nos certitudes sur l’avancement technologique de l’Antiquité et sur la nature même de l’histoire humaine.
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Le temple d'Hathor: bas-reliefs et ambiguïtés sur l'électricité ancienne
Le temple d’Hathor, situé près du Nil, révèle des bas-reliefs et des détails qui n’ont cessé de fasciner les chercheurs. Sur l’un des reliefs, une figure aux bras levés tient deux couteaux; certains interprètent ce geste comme un avertissement concernant la tension électrique élevée, une lecture qui défie les explications traditionnellement données. Des auteurs comme Peter Krass et Reinhard Habek ont popularisé cette hypothèse dans leur livre « Lumière pour le Pharaon ». L’ingénieur mécanicien Walter Garm a même construit un modèle de lampe inspiré par l’image du temple pour tester l’idée. Pour les partisans, l’absence de traces de fumée sur les peintures pourrait être perçue comme un indice d’un éclairage électrique.
Batteries de Bagdad et expériences modernes
Un autre fil du débat s’enracine dans les « batteries de Bagdad », des jarres découvertes dans la région de l’Irak moderne qui contiennent des éléments métalliques internes et pourraient produire de l’énergie par des réactions chimiques. En 1936, l’archéologue allemand Wilhelm König a découvert un artefact similaire, nourrissant l’espoir d’une batterie primitive bien antérieure à Volta. Des essais menés par des chercheurs américains ont confirmé qu’un dispositif similaire pouvait délivrer environ un volt, mais bien insuffisant pour éclairer une pièce entière sans multiplier les récipients.
Débats et limites: entre preuves et récits
Les critiques soulignent que les conclusions restent fragiles: les épaisses huiles et les torches utilisées autrefois varient et pourraient expliquer l’absence de fumée ou de suie. Par ailleurs, l’interprétation des bas-reliefs du temple reste contestée: la majorité des historiens voit dans ces figures des symboles religieux, et non des plans d’ingénierie. Le sujet oscille entre possibilité technique et simple interprétation culturelle, sans consensus.
Conclusion: le mystère persiste et appelle à la recherche future
À ce jour, aucune science ne donne de réponse définitive sur la manière dont ces phénomènes pourraient apparaître dans l’Antiquité et sur leur rôle dans le développement de la civilisation. Le dossier reste ouvert et attend les avancées des futures générations de chercheurs. En fin de compte, la question demeure: étaient-ils des précurseurs réels ou des interprétations modernes? Quoi qu’il en soit, l’histoire continue de fasciner et d’inspirer des pistes de réflexion sur un savoir peut-être oublié.