Disney retire une suite d’un classique adoré: Jessica Rabbit serait-elle trop sexy pour les normes actuelles selon le réalisateur
Dans l’actualité Disney, l’inclusivité occupe le devant de la scène et nourrit des polémiques. Le réalisateur Robert Zemeckis affirme que Disney aurait refusé de financer une suite au film Who Framed Roger Rabbit? en raison de Jessica Rabbit, jugée peut-être trop sexy pour les standards d’aujourd’hui. Le film original, sorti en 1988 via Touchstone Pictures, a rapporté 351 millions de dollars dans le monde et a été salué pour son mélange audacieux d’animation et de prises réelles qui a capté des millions de spectateurs. Zemeckis précise qu’un script de suite existe, mais que la direction actuelle de Disney ne l’approuvera probablement jamais. (Le concept persiste dans l’esprit des fans, mais la conviction dominante semble être que Roger Rabbit aujourd’hui ne verrait pas le jour.)
In This Article:
- Contexte: Disney écrit l’histoire différemment pour être plus inclusif — et certaines voix murmurent que cela va trop loin
- La suite fantôme et les mots de Zemeckis: ‘Un bon script existe, mais… la Disney actuelle ne ferait jamais Roger Rabbit aujourd’hui’
- Jessica Rabbit, l’esthétique et le choix de Disney en question
- Un paysage de remakes et de révisions: Splash Mountain, Snow White et au-delà
Contexte: Disney écrit l’histoire différemment pour être plus inclusif — et certaines voix murmurent que cela va trop loin
La société affirme vouloir être plus inclusive, et cela se voit dans des changements concrets: - Des modifications des politiques des parcs pour éviter les salutations genrées par le personnel; le retrait d’images jugées offensantes des attractions et des films. - Des remaniements de contenus classiques pour mieux refléter la diversité actuelle, comme la réinvention des Personnages et des histoires. - Snow White vue en live-action avec Rachel Zegler, et les révisions des Sept Nains devenus un groupe diversifié de créatures magiques, de tailles et de genres variés. - Le kiss gay dans Lightyear et le déplacement de Minnie Mouse vers un style plus progressiste (blue pantsuit conçu par Stella McCartney en 2022). - Dans les parcs, des attractions comme Pirates des Caraïbes et Jungle Cruise ont été dépouillées de sous-entendus racistes. Ces évolutions ont été applaudies par certains et dénoncées par d’autres comme étant trop « woke ».
La suite fantôme et les mots de Zemeckis: ‘Un bon script existe, mais… la Disney actuelle ne ferait jamais Roger Rabbit aujourd’hui’
Lors d’apparitions publiques, Zemeckis a déclaré que s’il y a un script de suite prêt, les dirigeants actuels de Disney ne l’approuveront probablement pas. Il a aussi partagé les mots percutants suivants: « Il y a un bon script qui traîne chez Disney, mais voici ce que vous devez savoir : la Disney actuelle ne ferait jamais Roger Rabbit aujourd’hui. » Il insiste que « ils ne peuvent pas faire un film avec Jessica dans le rôle féminin ». Il rappelle que le script de Peter Seaman et Jeffrey Price est « aussi bon soit-il, voué à ne jamais voir le jour ». Selon lui, Disney avait été enthousiaste lors de la présentation initiale, mais le projet n’a finalement pas abouti. Il affirme qu’il tournerait Roger Rabbit comme « Walt Disney l’aurait fait » et qu’ « il ne faisait pas ses films pour les enfants, mais pour les adultes ».
Jessica Rabbit, l’esthétique et le choix de Disney en question
Zemeckis pointe la contradiction entre la vision du personnage et les choix esthétiques de Disney aujourd’hui. Dans l’attraction Roger Rabbit’s Car Toon Spin à Disneyland, Jessica Rabbit est vêtue d’une tenue plus conservatrice: « Look what they did to Jessica at the theme park, they trussed her in a trench coat. » Pour Zemeckis, la suite devrait être conforme à sa vision: « Je fais Roger Rabbit comme je pense que Walt Disney l’aurait fait. » Il affirme aussi que « Walt Disney n’a jamais fait ses films pour les enfants. Il les faisait pour les adultes. » Ce qui est certain: le tournant iconique de Disney vers une approche plus « responsable » n’est pas sans débat, et les critiques se demandent jusqu’où l’entreprise doit aller pour rester « pertinente » face à l’époque actuelle.
Un paysage de remakes et de révisions: Splash Mountain, Snow White et au-delà
Dans le même esprit, Disney a pris des décisions majeures qui façonneront l’avenir du divertissement: Splash Mountain fermera en décembre 2022 pour être remplacé par une attraction inspirée de The Princess and the Frog. Song of the South est retiré des catalogues et des services de streaming en raison d’accusations de stéréotypes raciaux. Chris Beatty, responsable de la créativité chez Walt Disney Imagineering, déclarait: « Nous voulons nous assurer que tout le monde passe le meilleur moment – que les visiteurs du monde entier puissent se connecter aux histoires que nous partageons et que la manière dont nous les portons à la vie soit respectueuse de la diversité du monde dans lequel nous vivons. » Si certains applaudissent ces changements, d’autres estiment qu’ils vont trop loin. Le débat sur l’équilibre entre l’exigence d’inclusivité et la fidélité artistique persiste.