Des bars-prisons en Chine cartonnent: cellules, combinaisons orange et salle d’interrogatoire — une expérience immersive qui se partage sur les réseaux
Des bars à thème prison ont émergé dans plusieurs villes chinoises — Qingdao, Hangzhou et Chongqing — promettant une immersion que les clients veulent filmer et partager sur les réseaux sociaux. Dans ces lieux, les clients portent des combinaisons orange qui évoquent celles des détenus, et l’intérieur est décoré de barreaux, de photos de détenus et de murs couverts de journaux anciens et de graffitis. Une pièce sombre est aménagée comme une cellule d’interrogatoire, remplie d’instruments de punition tels que des menottes, des chaînes et des bâtons.
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Ambiance et architecture: des cellules et des murs couverts de récits de détention
Ces bars existent à Qingdao, Hangzhou et Chongqing, trois villes situées à l’est et au sud-ouest du pays. Les espaces imitent des cellules privées, avec des cloisons en métal et des cabines individuelles pour une expérience personnelle. Le décor intègre des photos de suspects et des journaux jaunis qui ornent les murs, renforçant l’atmosphère carcérale.
Inspiration et origine: Orange Is the New Black et le marketing de l’excès
Selon certains propriétaires, l’idée aurait été inspirée par la série Netflix « Orange Is the New Black ». Ce lien avec une émission populaire transforme le lieu en une expérience pour les fans et les curieux qui cherchent à capturer des contenus à partager en ligne. Le phénomène s’inscrit dans une quête de sensations fortes et d’images virales.
Offre et tarifs: ce que coûtent ces expériences
En moyenne, les clients paient environ 50 yuans pour des boissons telles que des cocktails, de l’eau gazeuse ou du café. Dans certaines enseignes, louer une combinaison orange signature coûte 10 yuans supplémentaires. Le cadre vise l’immersion et l’envie de partager des contenus sur les réseaux.
Réflexions sur le phénomène et questions éthiques
Ce phénomène révèle une fascination croissante pour des expériences immersives et partageables. Il interroge aussi les limites éthiques du divertissement lorsque des lieux liés à la privation de liberté deviennent des lieux de loisirs. Les réactions en ligne et les répercussions sur les personnes impliquées restent à observer.
