Contexte: une proposition de 100 000 dollars pour les visas H-1B déclenche une fuite vers l’Europe
Un nombre croissant de travailleurs chinois se tournent vers l’Europe après le chaos provoqué par les visas H-1B. Fait marquant: la proposition de Donald Trump d’imposer un paiement de 100 000 dollars pour les visas H-1B alimente l’incertitude et pousse certains à envisager de tout recommencer en Europe. Pour celles et ceux qui vivent et travaillent dans la tech américaine, ce contexte n’est plus tenable. Dans ce contexte, de plus en plus d’ingénieurs et cadres envisagent une fuite vers l’Europe pour retrouver une stabilité professionnelle et personnelle.
Témoignage: Alan, ingénieur chinois près de la baie de San Francisco, envisage Paris après l’annonce
Alan, un ingénieur travaillant dans une entreprise de puces électroniques dans la région de la baie de San Francisco, a immédiatement écrit à son ami à Paris lorsqu’il a vu l’annonce. « Je n’en peux plus », écrit-il, « et je veux te demander quel est l’environnement de travail en Europe et si leurs politiques d’immigration sont accueillantes. » Il n’a donné que son prénom pour des raisons liées à la sensibilité du sujet.
Ce que cela signifie: l’Europe comme option, mais avec des défis linguistiques et salariaux
Pour ceux qui franchissent l’Atlantique, l’Europe peut sembler offrir une stabilité relative, mais le départ n’est pas sans obstacles. La barrière de la langue peut freiner l’intégration et les salaires dans le secteur de la tech restent souvent inférieurs à ceux de la côte ouest des États‑Unis. D’autre part, obtenir un visa et naviguer dans des politiques d’immigration plus strictes représente un nouveau défi. Le récit illustre la fragilité des choix en période d’incertitude politique.
