Brevet russe pour un vaisseau spatial à gravité artificielle qui simule 0,5 g et pourrait changer les longs voyages
Selon TASS, la société d'État Roscosmos a annoncé l'obtention d'un brevet par la société russe Energiya sur un projet unique de vaisseau spatial équipé d'un système de gravité artificielle. Cette annonce promet d'améliorer sensiblement le confort et la sécurité lors des missions spatiales de longue durée.
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Le brevet et le système décrit
Le brevet, tel que rapporté par TASS, décrit une architecture comprenant un module central constitué de parties fixes et tournantes, reliées par un raccord hermétique flexible. Le système est complété par des modules d'habitation, des équipements de rotation et des sources d'alimentation. Les auteurs du projet soulignent que la rotation du système générera une gravité équivalente à la moitié de celle de la Terre, soit environ 0,5 g.
Une gravité artificielle et la santé des astronautes
Cet avancement revêt une importance majeure pour les missions d'exploration de longue durée, car un séjour prolongé en microgravité nuit gravement à la santé des astronautes, notamment entraînant l'atrophie musculaire et la perte de densité osseuse. La gravité artificielle permettra de réduire considérablement ces risques pour la santé de l'équipage et d'augmenter la durée des expéditions.
Contexte spatial et avenir de l'ISS
Ce brevet témoigne de l'intérêt croissant pour le concept de gravité artificielle à l'heure où l'achèvement de la Station spatiale internationale (ISS) approche et où des plans pour la création de nouvelles stations nationales et commerciales sont développés. Selon Space, NASA et Roscosmos prévoient actuellement de déployer la fin de l'ISS en orbite d'ici 2030 à l'aide d'une capsule SpaceX Dragon modifiée, afin que la station brûle dans l'atmosphère au-dessus du Pacifique. La Russie s'est engagée à rester à bord de l'ISS jusqu'en 2028.