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À 42 ans, elle mise tout sur l’amour: des panneaux publicitaires pour trouver son mari

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Lisa Catalano, 42 ans, de la Bay Area, n’a pas peur de tout miser sur l’amour. Elle dépense des milliers de dollars pour louer une douzaine de panneaux publicitaires numériques le long de la célèbre autoroute 101 en Californie, affichant sa demande en mariage à tout candidat prêt à s’engager. « Je me mets en avant », affirme-t-elle. « Les gens seraient choqués s’ils savaient combien tout cela me coûte. » Sa campagne dirige le trafic vers son site personnel, MarryLisa.com, où les prétendants peuvent postuler pour devenir son mari.

À 42 ans, elle mise tout sur l’amour: des panneaux publicitaires pour trouver son mari

Ce qu’elle fait et pourquoi: une campagne qui conduit droit à MarryLisa.com

Pour attirer l’attention, elle a lancé l’annonce le 2 septembre et refuse de divulguer le coût total de l’opération sur le mois écoulé. La campagne s’étend sur 45 miles entre Santa Clara et San Francisco, soit environ 72 kilomètres, et dirige les automobilistes vers MarryLisa.com, où des candidats peuvent postuler pour être son partenaire. Les panneaux font l’objet d’un tarif dynamique: Catalano paie des montants variables selon l’offre et la demande, l’heure et l’emplacement. Elle a aussi pris de l’espace publicitaire sur des taxis, afin d’augmenter sa visibilité auprès des conducteurs et des passants. « Ce n’est pas une plaisanterie. Ce n’est pas un gadget. C’est une démarche sérieuse et autofinancée », dit-elle. « Je veux juste trouver mon mari. »

Ce qu’elle fait et pourquoi: une campagne qui conduit droit à MarryLisa.com

Coût, risques et réactions: les critiques et le regard public

Cette opération est coûteuse et audacieuse — mais elle attire aussi les réactions et les critiques. Des cyberharceleurs l’ont déjà qualifiée d’« insensée » et de « delulu ». Après une rupture fin avril et une série d’échecs sur les applications de rencontres, Catalano affirme n’avoir honte ni d’elle-même ni de son choix: elle est prête à tout pour trouver l’homme de sa vie. Elle n’est pas seule dans ce phénomène: des personnes épuisées par les applications dépensent des fortunes pour résoudre leurs problèmes amoureux. Eve Tilley-Coulson, avocate spécialisée en droit contentieux à Los Angeles, a déclaré au Post qu’elle paierait 5 000 dollars de « frais de recommandation » à quiconque peut l’aider à trouver « l’unique ». Mohamed Ibrahim, un homme du New Jersey, a également acheté des espaces publicitaires — y compris à Times Square — pour trouver l’âme sœur.

Coût, risques et réactions: les critiques et le regard public

Autres exemples: quand l’amour devient une affaire de publicité

Ces gestes montrent une tendance qui traverse les régions: transformer la quête amoureuse en spectacle public et financier. Des histoires comme celles-ci soulèvent des questions sur la frontière entre romantisme et consommation. Des cas similaires existent: Eve Tilley-Coulson, avocate spécialisée en contentieux à Los Angeles, a évoqué l’idée de payer 5 000 dollars de « frais de recommandation » pour trouver l’unique; Mohamed Ibrahim, du New Jersey, a aussi acheté des espaces publicitaires, dont des emplacements à Times Square, pour trouver l’âme sœur.

Autres exemples: quand l’amour devient une affaire de publicité

Ce que tout cela dit sur l’amour aujourd’hui

Catalano précise ses critères: un homme âgé de 35 à 45 ans, aligné sur ses convictions religieuses et politiques et menant un mode de vie sain. Elle ajoute qu’elle ne serait pas déçue si son partenaire aime l’acteur David Duchovny. Sur MarryLisa.com, elle détaille des « non négociables »: être dans une relation monogame et n’avoir aucun casier judiciaire. Pour elle, l’argent dépensé n’est pas une fuite: c’est un investissement dans l’espoir de l’amour et d’une famille. « Je veux tomber amoureuse. Je veux me marier et fonder une famille. » Cette histoire invite chacun à réfléchir: dans une époque où tout est public et commercial, l’amour peut-il encore être authentique ou se transformer en investissement public?

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